Le tabac, qu'est-ce que c'est ?

Le tabac est le deuxième psychotrope le plus consommé dans le monde, après la caféine. C’est un stimulant mineur du système nerveux central. Cette plante, de la famille des solanacées, appartient au genre Nicotiana dont la principale espèce cultivée s’appelle Nicotiana tabacum.

Une multitude de produits présents dans le tabac n’a pas encore été identifiée.

Environ 7 000 composés chimiques ont été identifiés dans la fumée de cigarette. La majorité d’entre eux sont dangereux pour la santé et plus d’une soixantaine ont été reconnus comme cancérigènes.

Trois produits du tabac sont particulièrement susceptibles d’entraîner des effets néfastes pour la santé :

  • le goudron : il contient la majorité des substances cancérigènes;
  • le monoxyde de carbone : il provoque une diminution du transport de l’oxygène dans le sang;
  • la nicotine : elle est responsable des troubles cardiovasculaires et de la dépendance.

La teneur de ces produits doit être indiquée sur les paquets de cigarettes, selon les lois gouvernementales du Québec, du Canada et de plusieurs pays. Le danger de ces substances pour la santé croît avec l’usage.

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Effets et dangers du tabac

Le tabac est la principale cause de mortalité et de morbidité (maladies) en Amérique du Nord. Il est bien établi que la cigarette augmente substantiellement le risque de développer des cancers, des maladies cardiovasculaires, des problèmes respiratoires, des complications périnatales et plus de 40 autres pathologies.

La cigarette est la première cause de décès prématurés dans les pays industrialisés.

La cigarette est aussi la première cause de décès prématurés dans les pays industrialisés. Plus l’arrêt du tabagisme (usage prolongé du tabac conduisant à une intoxication chronique) est précoce, plus l’espérance de vie augmente. Ainsi, les bénéfices sanitaires de l’arrêt du tabagisme sont considérables : l’espérance de vie est en moyenne 10 ans plus longue chez un non-fumeur que chez un fumeur régulier. De plus, 50 % des fumeurs chroniques meurent prématurément d’une maladie reliée au tabagisme. D’autre part, la fumée secondaire (encore appelée fumée passive) est composée de fumée de tabac expirée et, surtout, de fumée produite par le bout incandescent de la cigarette. Elle renferme une teneur importante en substances toxiques et présente un danger certain pour la santé des personnes qui l’inhalent involontairement.

Les effets nocifs de la fumée secondaire de tabac sur la santé des non-fumeurs sont proportionnels à la proximité des fumeurs, à la durée d’exposition, au nombre et au type de cigarettes allumées, à la concentration d’agents polluants et au volume et à la ventilation de la pièce.

On évalue qu’un non-fumeur présent pendant une heure dans une pièce fermée avec plusieurs fumeurs « grille » l’équivalent de deux à quatre cigarettes. Les Québécois sont parmi les citoyens les plus exposés à la fumée secondaire au Canada.

Au Canada, les frais de santé liés au tabagisme dépassent les 18 milliards de dollars par année, dépenses qui sont en grande partie assumées par les pouvoirs publics.

Effets chroniques

Les produits toxiques du tabac provoquent le développement de plusieurs types de cancers

Au Québec et au Canada, environ 30 % des décès dus au cancer sont attribuables au tabac. Le cancer du poumon est le cancer le plus meurtrier au Québec et au Canada, autant chez l’homme que chez la femme. Près de 90 % des cancers du poumon sont directement reliés au tabac. Le risque de développer un cancer du poumon est 10 fois plus élevé chez un fumeur que chez un non-fumeur. Au Canada, les cas de cancers du poumon surpassent les cas de cancer du sein et représentent près de 25 % de tous les décès par cancer chez la femme.

Le tabac augmente aussi substantiellement le risque de développer les cancers de la bouche, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, de l’estomac, du pancréas, de la vessie, du rein, de la prostate, de l’uretère, du col de l’utérus, ainsi que la leucémie myéloïde aiguë.

Enfin, les types de cancers possiblement plus fréquents en présence de tabagisme sont les cancers de l’intestin grêle, du côlon, du rectum, du foie, de la vésicule biliaire, de la cavité et du sinus nasaux, des glandes surrénales, du sein (avant la ménopause) et des testicules.

Au Québec et au Canada, environ 30 % des décès dus au cancer sont attribuables au tabac.

Il faut souligner que la fumée secondaire accroît également le risque de cancer.

des maladies cardiovasculaires:

Le tabac augmente le travail du cœur et le prive en oxygène. Il perturbe le rythme cardiaque, augmente la pression artérielle et provoque l’artériosclérose, l’agrégation des plaquettes (ce qui peut conduire à la formation de caillots sanguins) et l’augmentation des LDL (mauvais cholestérol). Les risques de maladies coronariennes et les décès par infarctus du myocarde sont 1,5 à 3 fois plus élevés chez les fumeurs que chez les non-fumeurs, en fonction de leur âge. Les risques vasculaires touchent aussi les artères du cerveau et les membres inférieurs et peuvent conduire à des accidents vasculaires cérébraux (AVC), à des amputations, à des troubles érectiles et à l’impuissance sexuelle.

des problèmes respiratoires:

Les fumeurs s’exposent à des troubles de tout l’appareil respiratoire, notamment la dyspnée (difficulté à respirer), la toux productive chronique, l’asthme, la pneumonie, les maladies pulmonaires obstructives chroniques (bronchite chronique et emphysème) et le risque du cancer du poumon.

Le fait de fumer des cigarettes « légères » ou « douces » ne diminue en rien les risques de souffrir d’un cancer du poumon ou d’autres problèmes respiratoires.

Le tabagisme passif (fumée secondaire) augmente le risque de cancer du poumon de 20 à 30 % chez les conjoints ou les enfants non-fumeurs et d’environ 15 à 20 % chez les collègues de travail qui n’ont jamais fumé. Ce risque s’accroît proportionnellement au nombre d’années d’exposition à la fumée de cigarette.

Le fait de fumer des cigarettes « légères » ou « douces » ne diminue en rien les risques de souffrir d’un cancer du poumon ou d’autres problèmes respiratoires, probablement parce que les fumeurs modifient leur façon d’inhaler la fumée (inspirations plus profondes et souffle retenu plus longtemps) afin de retirer le maximum de nicotine de ce type de cigarettes.

des troubles gastro-intestinaux:

La nicotine augmente la sécrétion des acides gastriques et accroît les risques d’ulcères de l’estomac et du duodénum. De plus, le tabac accroît le risque de développer le reflux gastro-œsophagien et aggrave les symptômes de la maladie de Crohn.

des effets négatifs sur la fertilité et le déroulement de la grossesse:

  • Chez la femme, le tabac diminue la fertilité (capacité de pro- créer) et la fécondité (capacité de concevoir lors d’un cycle menstruel donné).
  • Chez l’homme, le tabac a des effets néfastes sur la densité et la qualité du sperme, ainsi que sur la morphologie et la motilité des spermatozoïdes.

En outre, une mère fumeuse a plus de risques de faire une grossesse extra-utérine ou un avortement spontané (fausse couche) et d’avoir un enfant atteint de trisomie 21 (maladie de Downs) qu’une mère non-fumeuse.

Elle présente également deux fois plus de risques d’accoucher prématurément. Le bébé d’une mère fumeuse est plus à risque d’avoir un poids inférieur à la moyenne à la naissance, un périmètre crânien réduit, un retard du développement physique et mental, un ralentissement de la croissance, des maladies respiratoires et cardiaques et de mourir du syndrome de la mort subite du nouveau-né.

Une mère fumeuse a plus de risques de faire une grossesse extra-­utérine ou un avortement spontané (fausse couche) et d’avoir un enfant atteint de trisomie 21 (maladie de Downs) qu’une mère non-­fumeuse.

des troubles variés sur d’autres parties de l’organisme:

  • augmentation de 2 à 3 fois du risque de développer des cataractes et d’avoir une dégénérescence de la macula (dépression de la rétine)
  • survenue précoce de la ménopause
  • augmentation du risque de souffrir d’ostéoporose
  • responsable de plus de 12 % des cas de fracture de la hanche
  • augmentation de 1,5 à 2,5 fois des risques de diabète de type 2 et de résistance à l’insuline
  • augmentation du risque d’hyperthyroïdie
  • développement de la gingivite (inflammation des gencives) et de la stomatite (inflammation des muqueuses buccales)
  • apparition de leucoplasie gingivale (plaque blanche sur les gencives)
  • principal facteur d’échec des traitements d’implantologie en bouche
  • perturbation du goût et de l’odorat (retrouvés de 4 à 6 semaines après l’arrêt du tabac)
  • troubles du sommeil : insomnie, apnée du sommeil, ronflements, cauchemars
  • diminution de l’apport d’oxygène au cerveau et aux muscles
  • responsable de maux de tête, de vertiges et d’une diminution de la capacité à faire de l’exercice
  • taches caractéristiques sur les ongles des doigts
  • augmentation du risque de psoriasis (affection chronique de la peau non contagieuse caractérisée par des plaques rouges recouvertes d’épaisses lamelles blanches)
  • apparition prématurée de rides et de cheveux gris chez l’homme et la femme
  • apparition précoce de calvitie chez l’homme
  • retard de la cicatrisation des plaies

une diminution de l’espérance de vie:

Le tabac est la principale cause de décès prématuré. Il tue près de la moitié des individus qui fument durant la majeure partie de leur vie et 50 % de ces mortalités surviennent avant l’âge de 69 ans. En moyenne, ceux qui ne cessent jamais de fumer voient leur espérance de vie diminuer de 10 ans par rapport aux non-fumeurs. Plus l’arrêt du tabagisme est précoce, plus l’espérance de vie augmente.

Tabac et grossesse

Les effets nocifs du tabagisme sur la mère et le fœtus sont multiples. Outre une baisse de la fertilité, une mère fumeuse a plus de chances de faire une grossesse extra-utérine ou une fausse couche, qu’une mère non-fumeuse. Les risques d’accoucher prématurément sont également 1,5 fois plus élevés.

Les probabilités de mortalités fœtale et néonatale augmentent chez les mères fumeuses, proportionnellement à la quantité de cigarettes fumées.

À la naissance, les bébés de mères fumeuses pèsent, en moyenne, 200 grammes de moins que les bébés de mères non-fumeuses. D’autre part, ils sont plus à risque de souffrir de microcéphalie (faible périmètre crânien), de retards de développement physique et mental, de ralentissements de la croissance, de maladies respiratoires et aussi de mourir du syndrome de la mort subite du nouveau-né.

Les enfants nés de mères qui ont fumé durant leur grossesse ont un risque plus grand de consommer de la drogue et de présenter des troubles de comportement à l’adolescence. De plus, ces enfants risquent de devenir eux-mêmes fumeurs et de commencer à fumer plus tôt que la moyenne.

Enfin, les enfants nés de mères fumeuses pendant la grossesse présentent un risque plus élevé de développer ultérieurement dans la vie l’obésité ou le diabète.

Tolérance et dépendance

La tolérance à l’égard des effets agréables de la nicotine s’installe rapidement. Elle pousse le fumeur à choisir des cigarettes de plus en plus fortes (teneur en nicotine plus élevée), à augmenter le nombre de cigarettes fumées par jour et à prendre des inhalations plus profondes et plus fréquentes.

La tolérance disparaît également de façon rapide chez le fumeur abstinent. Ainsi, après une nuit complète sans fumer, la première cigarette de la journée procure des effets plus agréables et plus intenses que les suivantes.

Enfin, la tolérance à l’égard des effets de tachycardie (accélération cardiaque), d’hypertension et d’hyperthermie (fièvre) provoqués par la nicotine est absente, même chez les fumeurs de longue date.

La tolérance à l’égard des effets désagréables de la nicotine s’installe très rapidement : les étourdissements, l’irritation de la gorge, la toux, la faiblesse, les nausées, les vomissements et les crampes abdominales causés par les premières cigarettes disparaissent généralement en quelques jours.

Les six principales raisons pour lesquelles les gens fument sont l’habitude, le plaisir, la stimulation, la réduction du stress, la relaxation et la dépendance. La dépendance au tabac est très difficile à surmonter, car elle est très importante tant sur le plan physique que psychologique. En effet, le tabac est le psychotrope qui présente le risque le plus élevé de dépendance.

La dépendance au tabac est très difficile à surmonter, car elle est très importante tant sur le plan physique que psychologique.

L’outil de référence pour mesurer la dépendance à la nicotine est le test de Fagerström de dépendance à la nicotine dans sa dernière version.

La nicotine est sans aucun doute la principale substance responsable de la dépendance physique au tabac. Cependant, d’autres produits du tabac tels la cotinine, la nornicotine, l’anabasine et l’anatabine ont aussi des propriétés addictives. En outre, certaines études révèlent qu’il y a une diminution significative de la quantité d’une enzyme, la monoamine oxydase, dans le cerveau des fumeurs. Son absence relative dans le cerveau de ces fumeurs pourrait contribuer à l’augmentation du taux de dopamine dans le système nerveux central et favoriser ainsi la dépendance à la nicotine.

La baisse importante de la consommation de tabac ou l’arrêt brutal de la consommation se manifestent par un syndrome (ensemble de symptômes) de sevrage caractérisé par plusieurs des signes suivants : malaise général, anxiété, irritabilité, impatience, agitation, nervosité, frustration, hostilité, colère, tristesse, dépression, envie irrésistible de fumer (appelée en anglais craving), diminution de la vigilance, difficultés d’attention, troubles de concentration, baisse des performances intellectuelles et psychomotrices, fatigue, somnolence ou insomnie, maux de tête, étourdissements, vertiges, tremblements, sudation, augmentation de l’appétit, consommation accrue d’aliments sucrés, gain de poids, nausées, constipation, bradycardie (ralentissement cardiaque), hypertension et perturbations hormonales.

Les symptômes de sevrage à la nicotine débutent quelques heures (généralement 2 à 6 heures) après l’abandon du tabac ou la diminution de sa consommation. Ils atteignent leur paroxysme dans les 24 à 48 heures qui suivent l’arrêt du tabac. La plupart de ces symptômes persistent pendant environ quatre semaines, mais la faim, l’irritabilité et le besoin intense (craving) de fumer peuvent durer six mois et même plus. La prise de poids moyenne à l’arrêt du tabac est de trois à quatre kilogrammes.

Fumé (sous forme de cigarette, de cigare ou dans une pipe), chiqué (pris par voie orale) ou prisé (pris par voie intranasale), le tabac nuit tellement à la santé qu’il contribue à environ 37 000 décès au Canada par année, dont 10 400 au Québec.

Les symptômes de sevrage sont généralement plus intenses chez les fumeurs de cigarettes que chez les personnes qui ont recours à d’autres produits du tabac, tels que le cigare, la pipe ou le tabac sans fumée.

Le tabac affecte le fumeur et ses proches à trois niveaux :

  • directement, lorsqu’il est fumé : c’est la fumée primaire ;
  • indirectement, avec la fumée secondaire ;
  • à long terme, avec la fumée tertiaire : c’est l’ensemble de l’odeur, de la couleur et des résidus du tabac laissé sur les vêtements, les meubles, les murs, etc., et qui peut causer plus tard diverses maladies.

Quelques statistiques

  • Au niveau mondial, le tabac tue 5,4 millions de personnes par année.
  • Le tabac est la principale cause de mortalité évitable en Amérique du Nord. Il est responsable de plus de 85 % des cancers du poumon et de 30 % de tous les décès attribuables au cancer.
  • Les fumeurs sont 20 fois plus susceptibles de développer un cancer du poumon que les non-fumeurs.
    Principales causes de mortalité reliées au tabagisme au Canada :

    • Cancers (46,8 %)
    • Maladies cardiaques (27,6 %)
    • Maladies respiratoires (22,3 %)
  • Plus longtemps une personne fume, plus elle s’expose aux effets nocifs des 7 000 produits chimiques.
  • Parmi les fumeurs qui ont commencé à fumer à l’adolescence et qui continuent, la moitié d’entre eux mourront d’une maladie causée par le tabac:
    • 50 % d’entre eux mourront entre 35 et 69 ans (en moyenne, 22 ans en moins d’espérance de vie).
    • 50 % d’entre eux décèderont après l’âge de 70 ans (8 ans en moins d’espérance de vie).
    • Le tabagisme, par la fumée secondaire, causera la mort de plus de 1 000 non-fumeurs cette année au Canada.
  • En 2009-2010, 18 % des Québécois âgés de 15 ans et plus fument la cigarette quotidiennement.
  • En 2013, 10 414 Québécois ont perdu la vie en raison de leur consommation de tabac, ce qui représente près de 20 % des décès enregistrés dans la province.
  • En 2010-2011, 34,4 % des élèves de niveau secondaire au Québec déclarent avoir déjà essayé la cigarette au cours de leur vie. Une proportion de 22,7 % divulgue avoir fumé au moins une cigarette au complet alors que 12,4 % ont fumé au cours du mois précédent l’entrevue.
  • Au Québec, parmi les élèves rapportant une consommation de cigarettes, 4,1 % sont des fumeurs quotidiens, 2,8 % des fumeurs occasionnels et 3,6 % des fumeurs débutants.
  • Au Québec, une étude réalisée auprès d’un échantillon de jeunes des centres jeunesse indique que 65 % d’entre eux consomment la cigarette tous les jours.

Que prévoit la loi ?

Le tabac est un produit licite. La production, la vente et l’usage sont réglementés.

La Loi sur le tabac actuellement en vigueur au Canada date de 1997. Elle interdit à quiconque de fournir (vendre ou donner) du tabac à une personne âgée de moins de 18 ans dans un lieu public. Elle régit également les activités de commercialisation des fabricants et des commerçants. Cette loi restreint aussi la promotion publicitaire et contraint l’affichage de certains messages relatifs aux usages et aux dangers de la consommation du tabac. Elle agit donc sur l’étiquetage, l’emballage et l’affichage des produits du tabac. Le non-respect de ces conditions peut entraîner des amendes de 3 000 $ lors d’une première infraction et de 50 000 $ pour les infractions subséquentes.

Au Québec, c’est la Loi sur le tabac, adoptée en 2005 et appliquée depuis le 31 mai 2006 qui régit l’usage, la vente, la publicité et la promotion du tabac. Les principales dispositions de cette loi interdisent :

  • l’usage du tabac dans presque tous les lieux publics intérieurs du Québec, notamment les bars, les brasseries, les tavernes, les restaurants, les commerces qui accueillent le public, les sites intérieurs où se déroulent des activités sportives, de loisirs, culturelles ou artistiques, les locaux où seuls les membres et leurs invités ont accès, les milieux de travail, les moyens de transport collectifs et les aires communes des immeubles d’habitation comprenant six logements ou plus;
  • l’action de fumer à l’extérieur dans un rayon de neuf mètres des portes des établissements de santé et de services sociaux, des ressources intermédiaires, des centres d’éducation des adultes, des centres de formation professionnelle, des cégeps, des universités et des lieux de loisirs ou d’activités communautaires destinés aux mineurs;
  • la vente du tabac dans les établissements de santé et de services sociaux, les écoles, les centres de formation professionnelle, les centres d’éducation des adultes, les établissements d’enseignement privé, les cégeps, les universités, les centres de la petite enfance, les garderies, les lieux où se déroulent des activités sportives, de loisirs, culturelles ou artistiques, les bars, les brasseries, les tavernes, les restaurants et les commerces où se trouve une pharmacie;
  • d’autre part, depuis le 1er septembre 2006, il est interdit de fumer sur les terrains des établissements d’éducation préscolaire, des écoles primaires et secondaires, des centres de la petite enfance et des autres garderies (sauf les services de garde en milieu familial) aux heures où les enfants ou élèves y sont présents;
  • enfin, depuis le 31 mai 2008, le gouvernement du Québec a éliminé les étalages du tabac ou de son emballage à la vue du public dans les points de vente de tabac.